mardi 29 janvier 2008

Shebam ! pow ! pop ! wizzzz !!!

Voilà quelques mots qui résument ce que pourrait faire le volcan Caldera du Yellowstone dans un futur (très) proche. Peut-être avez vous déjà eu la chance de visiter cette magnifique réserve naturelle des Etats Unis, dans ce cas vous avez pu voir les geysers, les fumerolles et les sources thermales. Mais pour que ces fantaisies de la nature existent, il faut une source de chaleur, et celle du yellowstone n'est pas des moindres. Il s'agit du corps magmatique le plus important connu et il n'est situé qu'à 10 km seulement sous la surface. C'est en fait un énorme volcan de type point chaud, provoquant des éruptions explosives d'une intensité phénoménale. La dernière en date a eu lieu il y a environs 640 000 ans, et d'après les géologues, ce volcan connaît une périodicité d'environ 700 000 ans entre chaque éruption. En bref, vous l'aurez deviné, nous sommes à l'aube d'une nouvelle éruption.



Ces soupçons se confirment d'autant plus que les géologues ont noté un regain d'activité très important ces dernières années : La température de l'eau a furieusement augmenté, le sol s'est littéralement surélevé de près de 1 mètre en 60 ans, le volcan "bouge" en fonction des mouvements de gaz et de lave sous sa surface et des dépressions et surpressions engendrées.


Cependant, aujourd'hui il est impossible de prévoir exactement quand ce volcan se réveillera pour de bon, ce que l'on peut faire ce sont des prévisions sur l'importance d'une explosion. Aujourd'hui les géologues tablent sur des chiffres effrayant : l'explosion du volcan pourrait rejeter jusqu'à 1 gigatonne de TNT soit environ 67 000 fois la puissance dégagée par la bombe d'Hiroshima. Autant dire que toute vie aux alentours de ce volcan serait purement et simplement annihilée par les coulées pyroclastiques, ou étouffée par les cendre en suspensions. Pour donner un chiffre : il y aurait assez de produits rejetés pour recouvrir la totalité des états unis (9 600 000 km²) d'une couche de 10 cm.



Mais le pire risque pour la planète, c'est un hiver volcanique, c'est ce qui s'est produit avec les dinosaures, et c'est aussi ce qui s'est produit il y a 74 000 ans avec le Toba. Lorsqu'une éruption rejette énormément de gaz, d'aérosols et de cendres, ces particules se répartissent très vite dans toute l'atmosphère terrestre, créant un écran empêchant les rayons lumineux de passer. La température diminue drastiquement et les végétaux se meurent rapidement entraînant avec eux ceux qui s'en nourrissent. Même si les cendres retombent en ou deux semaines, les déchets soufrés eux restent dans la stratosphères jusqu'à 10 ans d'affiler, détruisant la couche d'ozone ( en bref, des UV qui nous arrivent tout droit dessus), et en plus lorsqu'ils retombent c'est sous forme de pluie acide (acide sulfurique).



En bref, le surnommé "Big One" pourrait signer le début d'un changement climatique catastrophique pour tout être vivant sur terre, humains y compris. Les conséquences écologiques seraient d'une importance dramatique entraînant une désorganisation totale des réseaux trophiques actuels.




Sources : Wikipedia et ce site perso

lundi 28 janvier 2008

Une grenouille, un oiseau et un coléoptère

Voici nos trois protagonistes : une grenouille du nom de Phyllobate terriblis, un oiseau : le Pitohui Dichrous, et un coléoptère de la famille des Melyridae. A première vue ces trois animaux n'ont rien en commun, ils ne se ressemblent pas et ne vivent pas tous au même endroit, et pourtant...

Nos trois protagonistes partagent tout de même une originalité : la toxicité. Le premier cas n'a rien d'étonnant, une grenouille toxique, ça ne vous surprendra pas plus que ça. Phyllobate terriblis est en réalité l'animal le plus dangereux et le plus toxique du monde : 1 milligramme de son poison peut tuer 10 000 souris et 10 à 20 êtres humains. Son poison est stocké dans des glandes spéciales de sa peau. En bref, la prochaine fois que vous vous baladerez dans la forêt Colombienne, vous ferez attention où vous poserez la main.


Phyllobate terriblis

Le second cas quant à lui doit vous interroger d'avantage, saviez vous seulement qu'il existait des oiseaux toxiques sur terre? C'est chose faite. Le Pitohui est un oiseau spécial vivant en Nouvelle Guinée, sa peau et ses plumes contiennent le même poison que celui de phyllobate terriblis, le touché de cet oiseau provoque une sensation d'engourdissement et de brûlure. Et ce n'est pas le seul, un autre oiseaux vivant en nouvelle guinée possède cette incroyable particularité : Ifrita Kowaldi. Ces deux là sont les uniques oiseaux toxiques au monde.












Pitohui Dichrous

Ifrita Kowaldi

Mais intéressons nous à ce poison qui lie la grenouille aux oiseaux. Il s'agit d'un poison de la famille des alcaloïdes : La batrachotoxine. C'est l'une des substances naturelles la plus toxique au monde, 250 fois plus puissante que la strychnine. C'est une substance neurotoxique s'attaquant directement aux connections nerveuses, inhibant ainsi les transmissions nerveuses et provoquant des arrêts cardiaques. Le problème, c'est que les chercheurs ont découvert que ces oiseaux et cette grenouille étaient simplement incapables de fabriquer ce poison d'eux même, du moins, pas totalement. Vint alors l'hypothèse selon laquelle le poison serait en partie trouvé dans la nourriture de ces animaux, et c'est là qu'intervient notre troisième protagoniste : le coléoptère.

Coléoptère "Chorésine"

Ce petit coléoptère coloré de la famille des Melyridae semble être la source de ce poison. En effet, lui aussi fabrique ce poison, et par lui même cette fois ci. Et devinez quoi , il fait parti du menu de la grenouille et de ces oiseaux. En effet, même s'il vit principalement en nouvelle guinée, des parents de ce coléoptère vivent aussi en Colombie, là où vit notre grenouille tueuse. Donc le voilà le lien entre ces trois animaux : le poison produit par le coléoptère, lui même mangé par les oiseaux et la grenouille.


Ces trois animaux sont devenus des dangers publiques grâce à ce poison et rares sont les prédateurs qui osent encore s'y attaquer. Ils sont aujourd'hui des animaux d'intérêt pour la recherche médicale mais aussi des objets de chasse en ce qui concerne la grenouille, puisque son poison est utilisé par les indigènes pour enduire les flèches et garantir une chasse fructueuse. E conclusion, même en biologie, le monde est très petit!!


Sources :
Pour le pitohui : ici ici aussi
Pour phyllobate terriblis : ici
Pour ifrita : et

jeudi 24 janvier 2008

Un lapin peut en cacher un autre

Hier j'ai appris quelque chose de vraiment étonnant. Saviez-vous que les lapins n'étaient pas des rongeurs? Ils font en fait partis des Lagomorphes avec les lièvres ( lapins et lièvres forment la famille des léporidés), ainsi que les Pikas (appartenant à la famille des ochotonidés). Lagomorphe et rongeurs sont très proches dans la phylogénie, en effet ,ils sont groupes frères comme vous pouvez le voir sur cet arbre phylogénétique.

Lapin






Lièvre












Pikas







J'avais toujours pensé que les lapins étaient des rongeurs comme les autres mais non, quelques caractères les différencient comme la présence, par exemple, d'une seconde paire d'incisives derrière les incisives principales. Il est important de noter que ces incisives secondaires ne semblent pas ou plus avoir une quelconque utilité dans la vie de l'animal. Sur le schéma suivant vous pouvez observer cette synapomorphie morphologique des lagomorphes :


Sur cette photographie de crane de lagomorphe vu du dessous, vous pouvez observer les deux petites incisives derrière les deux grandes dents en avant du crane. De même vous pouvez directement reconnaitre l'herbivorie de l'animal à la présence des molaires à table d'usure, c'est à dire des molaires larges poussant continuellement au cours de la vie (hypsodonte), c'est pourquoi l'animal doit s'user les dents de temps en temps (surtout pour les animaux domestiques).

Voilà donc la vérité sur le lapin? Ca vous surprend autant que moi? En tout cas maintenant vous pourrez ressortir ça au repas ce soir, vous en épaterez plus d'un!!!!

Et pour le plaisir de craquer comme j'ai craqué lors de mes recherches d'images :


La dernière photographie présente Opale, la lapine de la thèsarde avec qui je travaille et qui m'a donné cette information sur les lapins!!!

mardi 22 janvier 2008

A vos souhaits!!!

Voilà une question que l'on pourrait trouver dans l'emission "qui veut gagner des millions?" : "Quelle est la plante ayant l'espérence de vie la plus importante du monde?", ou encore "quelle est la bonne orthographe du nom de cette plante". En effet, la détentrice du prix mamie est une plante vivant dans les déserts de Namibie et d'Angola et portant le doux nom de Welwitschia mirabilis. Elle doit son magnifique nom au botaniste evidemment allemand qui l'a découvert : Friedrich Martin Josef Welwitsch.

Jeune plante mâle que l'on reconnait grâce aux étamines que l'on voit au centre de la plante. Les femelles possèdes des organes ressemblant d'avantages à des pommes de pin.

Cette plante est unique en son genre et ce n'est pas qu'une façon de parler, elle est la seule représentante actuelle du groupe des welwitschiacées. C'est aussi la raison pour laquelle elle est comparée à un fossile vivant. Par ailleurs, cette plante est aussi unique dans sa constitution : elle n'a que deux feuilles qui poussent de façon indéfinie. Elles peuvent atteindre jusqu'à 100 mètres (je pense que ce chiffre est un peu élevé, dans la plupart des cas, elles mesurent 5-6 mètres) de long même si elles partent en lambeaux à cause de la chaleur ardente de son lieux de vie. Et il n'y a pas que ses feuilles qui ont des longueures indéscentes. Ses racines aussi peuvent mesurer jusqu'à 75 mètres, s'enfoncant ainsi au plus profond du sol pour puiser les rares éserves d'eaux du desert.


Mais ce n'est pas tout! Certains spécimens doivent être les plantes actuelles les plus agées du monde, en effet, certains ont plus de 2000 ans, ce qui dénote une longévité extraordinaire pour une plante vivant dans des conditions si dures.

Pour survivre au désert, elle a acquis la capacité de "boire" la rosée qui apparait toutes les nuits. Par ailleurs, ces plantes utilisent un système métabolique particulier appelé CAM (Métabolisme acide crassulacéen), qui lui permet entre autre de fermer ses stomates le jour (ce sont de petites ouvertures invisibles à l'oeil nu, par lesquelles la plante respire et transpire). Ainsi la plante conserve son eau un maximum pendant les heures les plus chaudes de la journée.


Photographie de la surface supérieure d'une feuille au microscope, les cercle bleus sont des stomates ouverts.


Voilà donc une des raretés de la planète et l'une des plantes les plus étranges que l'on connaisse. (Comment faire une chute super moisie).



lundi 21 janvier 2008

Vlog

Hello, chers lecteurs et lectrices,

Je vous annonce la création prochaine d'un vidéo blog, qui apparaitra une fois par semaine environ. Je vous expliquerais à l'image comment faire des expériences simples chez vous, comme l'extraction d'ADN, sexer des animaux, etc etc.

J'espère que cette nouvelle rubrique vous plaira!! à bientot!

vendredi 18 janvier 2008

Alien the return of the comeback

Si jamais vous aviez envie de vous réincarner en criquet (on ne sait jamais), je vais vous donner une bonne raison de ne pas le faire. Il existe des parasites que peu de gens connaissent : les nématomorphes. Comme leur nom l'indique ces animaux ressemblent à des nématodes, petit (ou grand) vers au corps cylindrique, parasitant souvent des mammifères dont l'Homme. Mais les nématomorphes eux, ont choisis d'autres proies de prédilection : les arthropodes comme les insectes ou encore les araignées.


Nématomorphes adultes


Ces parasites peuvent atteindre 10 à 70 cm à l'age adulte, entre dans le corps d'un individu hôte et y passe toute son enfance à grignoter des restes de ce que mange sa maison sur patte. Mais attention c'est un parasite prévoyant, en effet son but étant d'atteindre l'âge adulte et de se reproduire, il prend garde à ne pas endommager son hôte malgré sa taille souvent bien supérieure à celle de celui qu'il habite. Cependant les choses se gatent sérieusement quand le parasite se sent prêt et fringuant pour aller à la rencontre d'un partenaire. Là, il se met à changer le comportement de son hôte en sécrétant des protéines spéciales. L'hôte perdant la boule va irrémédiablement se diriger vers un point d'eau et s'y jeté corps et âme. Pourquoi ce suicide? Simplement parce que le nématomorphe se reproduit dans l'eau, donc une fois que l'hôte se retrouve dans la flotte, le nématomorphe s'extirpe de son ancien habitat, laissant l'insecte complètement déboussolé voire un peu mort.


Nématomorphe sortant du corps d'un criquet


Ainsi, pour illustrer ce propos je vous ai trouvé une petite vidéo, créée par des chercheurs français qui ont filmé ces suicides et ont examiné en détail comment les nématomorphes pouvaient controler leur hôte. Rien que pour vous, j'ai traduis tout le discours ce dessous!




"Bonsoir, Frederic Thomas, vous êtes chercheur au CNRS et un spécialiste des stratégies d'infection par les parasites, pouvez-vous nous expliquer ce que nous venons de voir?

C'est l'une des démonstrations les plus incroyables de manipulation d'un hôte par un parasite. Le nématomorphe (hairworm), à son stade juvénile est un parasite d'arthropodes, principalement terrestres, incluant les insectes comme le grillon (cricket) et le criquet (grasshopper), mais aussi les araignées . Cependant au stade adulte, ils sont en forme libre et aquatique.
Pendant leur développement, ils passent d'un oeuf microscopique à un ver de taille conséquente qui dépasse bien souvent la taille de l'hôte.
Lorsque le ver atteint son stade adulte, il va altérer le comportement de leur hôte en les poussant à se suicider en sautant dans l'eau.
On peut par exemple dire, qu'un criquet se jetant dans l'eau ne le fait pas volontairement, mais que ce sont les gènes du nématomorphes qui s'expriment à travers le phénotype
comportemental de l'hôte infecté et le pousse à sauter dans l'eau.
Pour étudier ce phénomène, nous avons utilisé une approche appelée "protéomique" découverte par David Biron un post doctorant de l'équipe de recherche. L'originalité de cette technique pratiquée principalement sur des criquets et des grillons, réside dans le fait que le parasite est tellement gros, que nous avons pu étudier simultanément le
protéomede l'hôte mais aussi celui du parasite à 3 stades importants du phénomène : avant –pendant –après l'infection.
Ces études nous ont permis d'identifier des protéines mimétiques produites par le ver. C'est-à-dire qu'il s'agit de protéines comparables à celles que l'on peut trouver dans le système nerveux de l'insecte. De plus nous avons des preuves empiriques que ces protéines sont aussi physiquement présentes dans le système nerveux central (ganglion céphalique) et que l'insecte est capable de les produire directement lui-même.

Là où ces études deviennent intéressantes en terme de santé publique est que nous savons déjà depuis longtemps que certains vecteurs de transmission de maladies aux humains sont eux-mêmes manipulés par des parasites. Souvent, ce parasite entraîne une augmentation de l'appétit du vecteur, c'est-à-dire qu'il sera plus enclin à mordre ou à piquer et par conséquent, cela augmentera le risque de contamination.
C'est très certainement un changement radical de perception d'un point de vue épidémiologique si l'on admet qu'un moustique infecté piquera plus souvent qu'un individu non infecté."

Il explique à la fin que ces recherches vont être mises en collaboration avec des équipes travaillant sur des insectes comme la mouche tsé tsé transmettant la maladie du sommeil ou encore avec les moustiques transmettant la malaria (ou paludisme).


Donc en plus d'être un terrible parasite, le nématomorphe est aussi un grand survivore, en effet, comme la plupart des parasites il a élaboré une technique pour résister aux prédateurs de son hôte! Hé oui, si l'hôte se fait manger, le parasite risque aussi de passer un sale quart d'heure. C'est pourquoi des parasites ont appris à coloniser l'organisme des principaux prédateurs, ou d'autres encore modifient les comportements de l'hôte pour qu'il ne s'expose pas. Mais le nématomorphe, toujours très original, a trouvé une technique toute différente. Ce sont les deux chercheurs FLeur Ponton et Frédéric Thomas qui se sont intéressés à son cas, en effet quand l'insecte se retrouve dans l'eau avec le nématomorphe qui s'en extirpe, l'hôte est fortement susceptible d'être repéré par des prédateurs tels que les grenouilles. Malheureusement pour lui, il sera très certainement avalé tout cru, alors que le nématomorphe lui, va simplement sortir de l'insecte en cours de digestion, remonter les voix digestives et sortir tranquillement par là où il est rentré c'est à dire par la bouche. Il arrive aussi qu'il ressorte par les narines ou branchies selon la difficulté du chemin!!! Quel charmant animal n'est-il pas?



Nématomorphe sortant du corps de la grenouille par la bouche



Source :ici

lundi 7 janvier 2008

The Air Car

L'industrie automobile fait griller les cerveaux de nombreux chercheurs depuis des années. En effet, les problèmes de pollutions, et l'importance de la voiture dans le processus de réchauffement climatique ont poussé les chercheurs à trouver d'autres solutions. L'alcool? Le gaz naturel? L'eau?? Quel carburant pourrait-il, sans effets secondaires comme la déforestation ou le largage de batteries ultra polluantes dans la nature, permettre à l'humanité de rouler plus proprement qu'avec l'essence?
Et bien c'est un français, du nom de Guy Nègre fondateur de la société MDI, qui a trouvé le concept du moteur à air comprimé. Récemment vous avez pu voir aux informations qu'il a signé un contrat avec une grande boite indienne : tata motors.
C'est une petite révolution dans le monde automobile, même si le concept n'est pas hyper récent, en entendre parler est par contre une nouveauté.


Il ne s'agit pas ici de faire de la pub, mais quand même un peu car je tiens à soutenir cette invention 100% non polluante qu'est la voiture à air comprimé. Pour votre plaisir je vais donner les caractéristiques principales de cette mignonne petite voiture. Votre voiture peut se comporter de deux façon différentes:

- Le mode purement citadin, ne roulant qu'à l'air comprimé. Son problème : l'autonomie, qui va de 150 à 350 km en fonction de la vitesse à laquelle vous roulez. En principe si vous êtes un bon conducteur, vous ne dépasserez pas le 50km/h, et votre autonomie sera alors largement suffisante. Par ailleurs, il me semble important de noter que cette autonomie reste supérieure à celle des voitures électriques.

-Le mode longs trajets, votre voiture roule en duo d'énergie c'est à dire qu'elle possède un moteur à air comprimé, mais aussi une autre source d'énergie qui peut être le fuel, l'alcool, le gaz naturel etc etc. Elle se met automatiquement en mode "air comprimé" lorsque vous roulez à 50km/h et moins, et switch en mode duo dès que vous dépassez cette vitesse. Votre autonomie et puissance est par conséquent largement augmenté et rivalise avec une voiture normale.


Outre le fait que cette voiture ne pollue pas du tout, ou que très peu dans le cas des voiture en bi-énergie, l'avantage principal est son prix, en effet, on la trouve à des prix allant de 3500 à 13000 euros (les prix seront plus élevés en europe qu'ailleurs). Et je vous ferez également noter que le plein ne vous coutera que 2 minutes de votre temps et autant de votre porte monais (2.50 euros environ dans une station). Par ailleurs, vous pourrez la recharger à la maison grace à un compresseur directement intégrer. Vous pourrez alors brancher votre titine sur du 220V à la maison bien au chaud.


De nombreux projets sont en route, pour construire des transports en communs à air comprimé ou des petits véhicules pour les déplacements dans les locos de construction etc.


En résumé, cette création, tout aussi innovante qu'écologique pourrait être la réponse du XXIème siècle à nos problèmes de pollution dus aux transports en véhicules motorisés. Maintenant, tout le problème sera pour ces créateurs de ne pas se laisser avaler par les rois du pétrole qui ne leur faciliteront pas la tache.

Je vous laisse flaner sur le site MDI à la recherche de votre voiture, moi je penche pour une minicat's, elle est trop chou!!


http://www.theaircar.com/thecar.html
http://www.mdi.lu/fra/affiche_fra.php?page=accueil

vendredi 4 janvier 2008

Rock and Roll

Les humains ont inventé la roue il y a bien longtemps, et ce fut pour notre espèce une véritable avancée technologique, si ce n'est la plus grande. Mais ce que les scientifiques viennent de découvrir, c'est que cette idée ne nous est pas venue toute seule! Qui sait peut-être avons nous pris exemple sur la nature qui inventa la roue et l'utilisa bien avant nous! C'est le cas par exemple des salamandres et des chenilles présentées dans ce petit reportage très british. Comme vous pouvez le voir sur cette vidéo, ces animaux inquiétés par des évènements externes fuient en se roulant en boule et dévalent ainsi la colline qu'ils habitent. Leur corps flexible leur permet de ne pas trop souffrir des chocs et irrégularités du sol.

Je vous laisse regarder cette petit vidéo de 99 secondes. Comme quoi toutes les réponses sont dans la nature, et les grandes inventions humaines ne sont bien souvent que des réinventions de dame nature!


via videosift.com

Je vous mets ma traduction assez approximative (l'accent anglais me dépasse bien souvent):

"La roue est l'une de nos plus belles inventions, mais comme ces créatures le prouvent, nous ne faisions que la réinventer. Rouler est le moyen le plus rapide de descendre une colline, comme la salamandre l'a découvert...Elle est physiquement très flexible ce qui lui permet de ne pas souffrir des anfractuosités du sol. Cette chenille est commune, mais sa capacité à rouler, elle, est une nouvelle découverte..........Les chenilles et les salamandres sont nées pour "rock and roll", comme une seconde nature."


Merci Amylin pour la suggestion :)

jeudi 3 janvier 2008

Une hypocrisie qui me dérange...

"An inconvenient truth" ou "une vérité qui dérange" pour les français. Ce film documentaire est sorti en 2006 et connu un succès d'ordre planétaire. En premier rôle : Al Gore, le célèbre politicien américain qui avait perdu les élections présidentielles face à W. Bush lors d'un scrutin plus que douteux. C'est une belle revanche, son film déboule dans les première places du box office, et lui permet d'obtenir un peu plus tard le prix nobel de la paix.


Ce film, je l'ai vu il y a déjà un moment, et je l'ai beaucoup apprécié, j'ai trouvé que pour un documentaire né sous l'auspice de la politique, la documentation était très bonne, les explications étaient claires et d'une assez grande qualité pour une vulgarisation scientifique. Son constat était plus qu'imparable : Quel choix semble le plus logique, les lingots d'or ou la survit de la planète? La réponse est évidente. Et pour cela il ne s'est pas gêné pour tourner en dérision la plupart des grandes entreprises polluantes, les gros 4X4 utilisés à outrance aux Etats Unis etc.

Al gore recevant le prix du meilleure documentaire

Oui mais, un tel culot politique ne pouvait être teinté que d'une pure volonté de sauver la planète. Pour ceux qui y croyaient je suis désolée mais je vais vous décevoir. La réalité est toute différente, l'écologiste Al Gore n'est en fait qu'un politicien comme les autres, c'est à dire économiste avant tout. Lors des négociations sur le protocole de Kyoto c'est lui qui a mené la danse (en effet W. Bush n'était pas présent pour cause d'exécutions de prisonniers au texas). Et c'est lui qui a torpillé sans culpabilité le traité. Ainsi l'union européenne avait tablé sur une réduction de 15% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2010, mais notre cher Al gore ramena cet objectif à 5.2% d'ici 2012!


Mais le pire pour moi ce n'est pas ça, chacun sait déjà que les Etats Unis n'ont jamais voulu ratifier ce protocole car trop couteux pour leur économie. La réelle arnaque c'est que les Etats Unis ont convaincu le monde entier d'instaurer les quotas de pollution. Pour expliquer en bref, chaque pays, chaque entreprise a un quotas de pollution à ne pas dépasser, hors, ces quotas peuvent se vendre ou s'acheter d'une entreprise à l'autre ou d'un pays à l'autre. En conséquences de cela, ce n'est plus une réduction massive de la pollution qui est programmée, mais un droit à la pollution à travers la création d'un marché de la pollution mondiale.
Ce marché a eu pour principale conséquence que de laisser à l'état embryonnaire le marché des technologies non polluantes.


Ce constat est déprimant, et Kyoto a déjà plus de 10 ans et rien n'a réellement changé...La conférence de Bali quant à elle n'a pas amené grand chose en plus, comme à leur habitude, les grands de ce monde se sont rassemblés autour du fait que le danger est bien présent, mais pas plus. On notera tout de même que les états unis ont fait une promesse d'efforts, personnellement j'attends les actions avant d'approuver. Mais les états unis sont-ils réellement capables de changer? Le problème est entier. Je m'explique, les campagnes présidentielles, démocrates ou républicaines sont toutes financées par les grandes entreprises principalement polluantes. En conséquence, la marche d'action des politiciens est très très faibles. Ils risquent en effet de perdre leurs subventions s'ils s'annoncent trop écologistes. Alors que faire de ce cercle vicieux? Il faut évidemment changer les méthodes de financement des campagnes, sans quoi rien ne changera!

Source : Le courrier international numéro 894-895 - Dossier sur le réchauffement climatique P 15